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Propriétaire | non communiqué |
Adresse | Rue Noire |
Code postal | 12390 |
Localité | BOURNAZEL |
Téléphone | 05 65 80 81 99 |
Fax | |
chateau.de.bournazel@gmail.com | |
Site internet | https://www.chateau-bournazel.fr/ |
Classification | CI.MH |
Superficie | 1 à 10 hectares |
Eléments remarquables | |
Accès handicapés | Non |
les jardins du château de Bournazel ont été créés à la Renaissance par les commanditaires du château, Charlotte Mancip et son époux Jean de Buisson. Leur dessin a été réalisé par l’architecte qui est intervenu lors de la seconde campagne de travaux à partir de 1545.
Fruit d’une savante recherche géométrique, leur tracé reprend les proportions de la grande façade à serliennes de l’aile est. Ils se composent de deux espaces bien distincts. D’une part le verger et d’autre part le « jardin clos » qui est limité par un grand mur de pierre et qui contient des parterres fleuris et taillés, un labyrinthe, des fontaines, une grande pièce d’eau et un jardin de chambres.
Par-delà la géométrie de la composition, les 9 parterres du « jardin clos » évoquent, par fragments, les personnalités des deux inventeurs de ce lieu magique. Chaque parterre renvoie à des correspondances symboliques telles que les pratiquaient les hommes de la Renaissance. Le jardin devint un parcours allégorique dans lequel se délivrait un message très clair sur l’éducation d’un prince. Conçu comme une suite d’étapes que l’on peut suivre dans n’importe quel ordre, il offre une sorte de portrait chinois du courtisan français, habité par l’honneur, la bravoure et le « bel esprit ». Détruit lors des Guerres de Religion, puis abandonnés au fil des siècles, les jardins ont été récemment recrées à partir des résultats de fouilles archéologiques et de recherches en archive.
Depuis janvier 2019, ils sont classés Jardins Remarquables.
Manifestations |
CONCERTS Chaque année, l’Association des Amis du château de Bournazel organise une riche saison culturelle afin de faire revivre ce joyau. Ainsi le château accueille des manifestations musicales ou théâtrales, des colloques universitaires, des résidences d’artistes, qui mettent en valeur l’extraordinaire diversité de la Renaissance européenne. PROGRAMME 2023 Samedi 22 juillet, 20 h Deux siècles de chanson française Le Cabaret Décousu Ce spectacle, dirigé par Philippe Meyer avec les musiciens, chanteurs et comédiens Noëmie Zurletti, Benoit Carré, Emmanuel Noblet, Jean-Claude Laudat et Pascal Sangla met à l’honneur la chanson française. « Une voyelle peut en cacher une autre, et si c’est une chanson qui nous ressemble, c’est aussi, et même davantage, une chanson qui nous rassemble. Une chanson que nous chantons ou une que nous écoutons. Un tube qui ne nous sort pas de la tête (nos aïeux disaient « une scie ») ou air que nous nous gardons au chaud, rien que pour nous. La chanson sert à souder les groupes et à marcher au pas aussi efficacement qu’elle permet de rêver dans son coin. La chanson donne des souvenirs à ceux qui n’en ont pas. Elle allège nos chagrins d’amour ou elle nous fait partager pendant 3 minutes une passion torride ou un chagrin inconsolable. La chanson célèbre la patrie, elle se paie la tête des gouvernants, elle célèbre les voyages et elle invente des destinations, elle se moque ou elle gémit, elle lève le poing ou elle fait danser les pieds les moins lestes, il n’y a aucun sujet qui lui soit étranger et elle les a traités tous. C’est cette chanson, notre patrimoine commun que nous voulons célébrer dans ce cabaret qui pioche dans tous les genres. J’ajoute qu’une chanson est une petite pièce de théâtre, et ce n’est pas un hasard si ce sont des comédiens avec qui j’ai souhaité partager le programme de ce cabaret décousu. » – Philippe Meyer Lundi 7 août, 20h Franz Schubert : les sonates pour violon & piano Jeanne Mathieu, violon et Alain Roudier, piano Pianos viennois Boehm (1815) et Graf (1827) de la collection d’Alain Roudier Dans la mémoire collective, le nom de Franz Schubert est d’abord associé à la musique vocale avec accompagnement de piano. Au cours de sa très courte vie (il mourut à l’âge de 31 ans) il composa environ 600 Lieder (en allemand, chants, ou mélodies). Mais c’est oublier que s’il pratiquait le piano, il avait aussi appris le violon et l’alto dans son enfance. Ses sonates pour violon et piano, au nombre de quatre, sont l’oeuvre d’un jeune homme de moins de vingt ans, qui écrit pour le cercle de ses amis. Le violon y est traité comme support de la mélodie, de façon quasi vocale. Les pianos viennois d’époque qui seront joués dans ce programme, d’une grande délicatesse de son, permettent une exécution idéale de ce dialogue musical équilibré. Après des études à l’ENM de Pau puis au CNR de Lyon, Jeanne Mathieu rentre à la Haute École de Musique de Genève où elle suit l’enseignement du violon de Tedi Papavrami et obtient un master de concert en 2013 ainsi qu’un master de pédagogie musicale en 2015. Jeanne se forme également au violon baroque au sein du Centre de Musique Ancienne de la Haute École de Musique de Genève sous l’enseignement de Florence Malgoire. Elle bénéficie alors au gré de son cursus des conseils de Leonardo García Alarcón, de Ton Koopman ou de Barthold Kuijken. Conjointement à cette formation musicale et après des classes préparatoires au lycée Pierre de Fermat à Toulouse, Jeanne obtient en 2009 un diplôme d’ingénieur de l’École Centrale de Lyon. Actuellement, elle partage son activité entre l’enseignement et le concert. Né à Paris en 1955, Alain Roudier fait ses études classiques à l’École Normale de Musique de Paris. A partir de 1983, il est l’élève d’Alain Planès, puis de 1985 à 1988, il étudie avec Menahem Pressler (Beaux-Arts Trio de New York) à Bloomington (USA). Passionné par les claviers anciens, il a constitué au fil des années une des plus belles collections de pianos historiques, constituée de nombreuses pièces exceptionnelles. Mardi 8 août, 20h Ludwig van Beethoven : bagatelles et grandes sonates pour piano Olga Pashchenko, piano viennois Conrad Graf (1827) de la collection d’Alain Roudier Le programme spectaculaire de ce concert nous rappellera, s’il en était besoin, à quel point Beethoven fut un « inventeur de son », sollicitant le piano à un niveau qu’aucun compositeur avant lui n’avait imaginé. Les Bagatelles datent de 1823-24, qualifiée avec désinvolture par le musicien de « petits riens » (kleinigkeiten). Ce sont en réalité des pièces extrêmement élaborées et inventives, d’exécution difficile en dépit de leur brièveté. Les sonates n°29 et n°32 témoignent de l’évolution de la facture de piano (dont le nom allemand est « Hammerklavier ») depuis les années 1810. Aux instruments élégants et délicats de la fin du XVIIIe siècle ont succédé des pianos riches en basses, propres à faire entendre des contrastes de plus en plus marqués. Beethoven, qui a reçu en 1817 un piano anglais de marque Broadwood, trouve ici un terrain d’expérimentation sans limite pour faire entendre une musique inouïe, au sens premier du terme, très orchestrale dans son traitement, mais qui renoue aussi avec la grande tradition allemande du contrepoint en lui imprimant une nouvelle dimension dramatique, proprement romantique. Olga Pashchenko est née à Moscou en 1986 et a commencé ses études musicales à l’âge de 6 ans à l’école de musique Gnessin avec Tatiana Zelikman, donnant son premier récital de piano à New York à l’âge de 9 ans. Elle a poursuivi ses études au Conservatoire d’État Tchaïkovski de Moscou en étudiant le piano forte et moderne avec Alexei Lubimov, le clavecin avec Olga Martynova et l’orgue avec Alexei Schmitov avant de terminer ses études au Conservatoire d’Amsterdam avec Richard Egarr en 2014. En 2017, elle a été nommée professeur au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam et au Conservatoire royal de Gand. Olga est l’une des interprètes de clavier les plus polyvalentes de la scène internationale actuelle. Elle est aussi à l’aise sur le piano historique que sur le clavecin, l’orgue et le piano contemporain. Mercredi 9 août, 20 h Adonia, lamentation sur la mort d’une jeune divinité Ensemble Phaedrus Darina Ablogina, Luis Martinez Pueyo, Charlotte Schneider, Mara Winter – flûtes traversières Renaissance, Miriam Trevisan – chant, Bor Zuljan – luth et Clara de Asís – percussion Le jeune ensemble Phaedrus a pour épicentre un consort de traversos, c’est-à-dire un quatuor de flûtes traversières de la Renaissance, en bois et sans clefs, de la basse au dessus. Cette configuration presque unique aujourd’hui, mais répandue au XVIe siècle, lui donne une couleur sonore sans équivalent. Adonia, le programme présenté à Bournazel, est une évocation musicale du mythe d’Adonis, célébré en Grèce durant l’Antiquité, puis amplifié et repris en Italie durant la Renaissance. Aimé d’Aphrodite du fait de sa beauté, le jeune homme suscite aussi la jalousie des dieux et meurt tragiquement, tué par un sanglier. En souvenir de cette mort, la fête des Adonies célèbre à la fin du mois de juillet le cycle de la mort et de la vie, dans un mélange d’affliction et de sensualité exacerbée. Le programme du concert emprunte principalement à un manuscrit conservé à la bibliothèque de Modène. Il fait aussi entendre des chants et des danses, où le savant et le populaire se côtoient étroitement, issus des très nombreux imprimés édités à Venise au XVIe siècle. INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS voir sur notre site |
Horaires |
Ouvert d'avril à octobre. Veuillez consulter le site web pour connaître les jours et les heures d'ouverture. |
Tarifs |
Jardin seul : 5€ Château et jardin : 9€ |
Type de jardin |
Commerces associés |
Location d'espace |